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Mauritanie

Fuente: Informe económico y comercial 

2. Marco económico

2. Marco económico

2.1 PRINCIPAUX SECTEURS DE L'ÉCONOMIE

2.1.1 SECTEUR PRIMAIRE (22,7% del PIB mauritano en 2014)

La pêche est l'activité la plus importante du secteur primaire, car la Mauritanie possède l'une des côtes les plus riches du monde. La majeure partie de sa production est destinée à l'exportation. Depuis 1987, différents accords de pêche ont été signés entre la Mauritanie et l'Union européenne, le dernier en juillet 2015.

Le secteur agropastoral a progressé ces dernières années à raison de 7% par an en moyenne. Le secteur de l'élevage représente, pour sa part, 70% du sous-secteur. Sur le plan agricole, la superficie totale cultivée est d'environ 240 000 hectares, ce qui représente moins de la moitié de son potentiel. Parmi ceux-ci, seuls 20 000 hectares disposent de systèmes d'irrigation. À l'heure actuelle, la culture pluviale a la priorité sur la culture d'irrigation, étant donné les investissements lourds nécessaires et l'acceptation limitée par les agriculteurs. Il existe un déficit chronique en produits alimentaires et environ 70% des besoins alimentaires doivent être importés.

2.1.2 SECTEUR SECONDAIRE (37,2% du PIB mauritanien en 2014)

Le sous-secteur le plus notable du secteur secondaire est celui des activités extractives (19,6% du PIB) et en particulier de l'extraction minière. Le pays dispose d'importantes réserves minérales, notamment de fer, de cuivre et d'or, mais aussi de cobalt, de diamants, de gypse et de phosphate; qui a attiré de grands investisseurs étrangers. La société la plus importante du secteur est la SNIM, détenue par l'État avec 80% de son capital social. La Mauritanie possède également des réserves d'hydrocarbures et de gaz naturel.

Le secteur industriel est constitué principalement par des entreprises dédiées à la transformation des produits de la pêche. Le reste est très sous-développé. La plupart des entreprises appartiennent au secteur agro-industriel (jus, pâtes).

Des activités de construction et de travaux publics sont en cours de développement dans tout le pays.

2.1.3 SECTEUR TERTIAIRE (40,1% du PIB mauritanien en 2014)

Le sous-secteur le plus important est celui correspondant aux activités financières, à l'immobilier et aux services aux entreprises (15,1% du PIB), suivi des activités commerciales, de l'hôtellerie et de la restauration (9,3% du PIB).

2.2 INFRASTRUCTURES

Télécommunications

Le réseau national est constitué d'un réseau satellitaire domestique (Domsat), tandis que le réseau international utilise les satellites Arabsat (liaisons directes avec les pays arabes) et Intelsat (liaisons avec le reste des pays). 

Des licences de téléphonie mobile ont été accordées à MATTEL (Tunisie Telecom), Mauritel Mobile (Maroc Telecom) et CHINGUITEL (groupe soudanais SUDATEL).

Communications par voie aérienne

La Mauritanie dispose de 5 aéroports internationaux (Nouakchott et Nouadhibou, Atar, Nema et Zoueirat). Le nouvel aéroport international de Nouakchott «Oumtounsy», déjà opérationnel, a une capacité annuelle de 2 millions de passagers. Il y a des vols réguliers vers Las Palmas, Paris, Tunis, Dakar, Casablanca et Istanbul, entre autres.

Communications routières

Il existe 3 routes nationales principales: Nouakchott - Atar; Nouadhibou-Rosso; et Nouakchott-Nema.

Communications par mer

Les activités portuaires en Mauritanie sont concentrées sur ses deux ports, Nouakchott (PANPA), spécialisé dans les marchandises et les conteneurs, et Nouadhibou (PAN), plus orienté vers l'exportation de minerais et la pêche. Des lignes régulières relient ces ports à des destinations internationales telles que Las Palmas, Safi, Algésiras, Rouen, Rotterdam et Hambourg.

Communications ferroviaires

Il existe actuellement une seule ligne de chemin de fer, exploitée par la SNIM, exclusivement dédiée au transport des minerais, qui relie la mine de Zouerate et le port de Nouadhibou.

2.3 SITUATION ÉCONOMIQUE

Selon les données du FMI, une augmentation de 4,2% du PIB est attendue en 2017.

2.3.1 INFLATION

L'inflation annuelle moyenne pour 2015 serait d'environ 0,5%. Pour 2016, l'inflation serait à nouveau positive (environ 3,8%), marquée par la réforme de la fiscalité indirecte.

2.3.2 POPULATION ACTIVE ET MARCHÉ DU TRAVAIL

Selon le dernier recensement général de la population préparé en 2013, la population en âge de travailler (14-64 ans) s'élevait à 1 909 936 personnes; caractérisée par sa jeunesse (63% de moins de 34 ans).

La population active s'élevait à 841 882 individus cette année-là (44% de la population en âge de travailler). Il s'agit d'une population majoritairement masculine, vivant en milieu urbain (58,8%), avec une forte contraction autour des grandes villes. 67,7% des effectifs ont entre 14 et 39 ans; n'avoir reçu aucun type de formation moderne dans 54,3% des cas.

Le nombre de chômeurs s'élève à 202 976 personnes (environ 26,4% de la population active), ce sous-groupe étant généralement composé de jeunes peu formés.

On estime que l'économie informelle occupe 75% de la population active, le secteur public environ 11% et le secteur privé formel un peu plus d'un cinquième de la population totale.

2.3.3 RÉPARTITION DE SALAIRE

Le revenu par habitant en 2015 est de 1 282 dollars. Selon les estimations du PNUD de 2014, 42% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.